Les entités non financières : une question de reportabilité

Les entités non financières est une question de reportabilité

Dans le contexte économique actuel, les sociétés non financières jouent un rôle crucial en générant une part significative des richesses économiques. Face à une demande croissante de transparence, ces entités sont désormais confrontées à de nouvelles obligations de reporting non financier. Ce processus consiste à divulguer des informations sur l’impact social, environnemental et sociétal de leurs activités.

Les directives récentes, telles que l’Article 8, simplifient ces exigences en demandant la publication de données spécifiques telles que la répartition du chiffre d’affaires et les dépenses d’investissement. Cette évolution souligne l’importance de la responsabilité sociétale dans la stratégie des entreprises, poussant ainsi les sociétés non financières à adopter des pratiques plus durables et transparentes.

Qu’est-ce qu’une entité non financière ?

Les sociétés non financières se caractérisent par leur activité principale, qui consiste à produire et à vendre des biens et services qui ne relèvent pas du secteur strictement financier. Contrairement aux institutions financières, leur objectif n’est pas centré sur les prêts, les investissements ou la gestion d’actifs financiers.

L'entité non financière est une question de reportabilité

Ils se concentrent plutôt sur l’amélioration continue de leur offre de produits, comme les biens de consommation, la technologie et les services professionnels. En effet, elles jouent un rôle fondamental dans la création de richesses économiques, ce qui implique une distribution réfléchie des revenus générés.

Les obligations de reporting pour les entités non financières

Avec l’avènement de règlements comme l’Article 8 relatif aux obligations de reporting, les sociétés non financières font face à une nouvelle ère de transparence. Ce cadre impose à ces entités de fournir des informations sur la répartition de leurs chiffres d’affaires.

Il les oblige également à divulguer leurs dépenses d’investissement (ou Capex) et leurs autres dépenses significatives. Ainsi, les rapports extra-financiers deviennent une composante essentielle du profil de performance globale des entreprises.

L’importance du reporting extra-financier

Le reportage extra-financier n’est pas uniquement une question de conformité. Il permet aux entreprises de démontrer leur engagement envers la responsabilité sociétale. Les entreprises veillent à ce que leurs activités aient des impacts positifs.

Elles s’efforcent également de gérer efficacement les impacts négatifs potentiels. Cela renforce non seulement la confiance des investisseurs, mais également celle des autres parties prenantes, incluant les clients, les employés et les régulateurs.

Les enjeux de la nouvelle directive CSRD

L’introduction de la nouvelle directive CSRD au niveau européen marque un tournant décisif dans la gestion des informations extra-financières. La directive vise à combler les lacunes des lois existantes en matière de communication des impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance des entreprises. Ce développement impose aux sociétés de réévaluer leurs pratiques de reporting en favorisant une approche plus exhaustive et détaillée.

L'entité non financière

L’évolution du rapportage non financier

L’étude sur le reporting taxonomie des sociétés cotées non financières est révélatrice de cette évolution. Désormais, il ne s’agit plus simplement de déterminer l’éligibilité de certaines activités, mais plutôt de fournir un premier exercice de reporting « complet ».

Cette évolution souligne l’importance stratégique croissante du reporting non financier et son intégration dans la gestion globale des risques et des opportunités pour les entreprises. Bien que l’information non financière ait longtemps été considérée comme accessoire, elle est désormais au centre des préoccupations des entreprises non financières.

Les obligations accrues en matière de divulguation renforcent la nécessité pour ces entreprises de s’adapter constamment aux attentes du marché et des régulateurs. Malgré les défis, cette réorientation vers une plus grande transparence offre de nouvelles opportunités pour renforcer la réputation et la performance à long terme des entités non financières.